Serge Roy, ancien attaquant
emblématique de l’AS Monaco et doyen des internationaux tricolores,
s’est éteint ce samedi à l’âge de 93 ans.
Le football français est une nouvelle fois endeuillé. Ce samedi
26 décembre, Serge Roy s’est éteint à Nice à l’âge de 93 ans,
quelques heures seulement après l’annonce de la disparition de
Jean-Louis Gasset. Une double perte marquante pour le ballon rond
tricolore, qui voit disparaître l’un de ses plus anciens
représentants.
Ancien attaquant emblématique, Serge Roy a surtout laissé son
empreinte sous le maillot de l’AS Monaco entre 1957 et 1962. Avec
le club de la Principauté, il a disputé 127 rencontres et inscrit
62 buts, contribuant activement à l’une des périodes les plus
fastes de l’histoire monégasque. Il avait notamment remporté la
Coupe de France en 1960, avant de décrocher le titre de champion de
France l’année suivante.
Le club monégasque n’a pas tardé à réagir à l’annonce de son
décès. Sur les réseaux sociaux, l’ASM a salué la mémoire de son
ancien joueur et adressé « ses plus sincères condoléances à son
fils Éric, à sa famille et à ses proches », rappelant l’importance
de Serge Roy dans son patrimoine sportif.
La réaction d’Éric Roy
International français à une seule reprise en 1961, Serge Roy
détenait un statut particulier : celui de doyen des anciens
internationaux encore en vie. Au cours de sa carrière, il avait
également porté les couleurs de l’Olympique de Marseille, de l’US
Valenciennes-Anzin, avant de terminer son parcours professionnel à
l’OGC Nice, sa ville natale.
Son héritage dépasse toutefois le cadre des terrains. Son fils,
Éric Roy, aujourd’hui entraîneur du Stade Brestois, lui a rendu un
hommage personnel dans les colonnes de L’Équipe. « On
jouera contre Auxerre le 4 janvier avec Brest, quelques jours après
le décès de mon papa. C’est un joli clin d’œil », a-t-il
confié, rappelant avec émotion les souvenirs de son père, qui avait
débuté sa carrière à Besançon en 1952. Une filiation forte, symbole
d’une passion transmise de génération en génération.
